Saint-Martin de Canezac est une « paroisse-mère » dont dépendent Saint-Jacques de Montirat, Saint-Thomas de Lagarde-Viaur et Saint-Michel de Darnis. Pour Mirandol, c’est Saint-Fructueux et Notre Dame de Bourgnounac qui primaient sur Saint-Michel de Mirandol. Pour Canezac, cette situation ne correspond nullement à la réalité démographique de notre période : avec ses 40 habitants en 1695, le hameau est huit fois moins peuplé que La Garde Viaur son annexe et presque quatre fois moins que Montirat, centre de la communauté. Rappelons qu' à Saint-Fruchou, (communauté de Mirandol) il n’y a pas âme qui vive, en dehors du prêtre. En fait, l’Eglise, diablement conservatrice, a gardé le « tissu paroissial » élaboré aux XIIe-XIIIe siècles, sans trop se préoccuper de l’adapter aux modifications ultérieures de l’environnement démographique et économique, malgré un reclassement à la fin du XVIe siècle. Cette hiérarchie ne concerne pas les fidèles mais a des répercussions sur la condition des prêtres : celui de Canezac est un curé, celui de Montirat n’est que vicaire et le responsable des curés des communautés est le doyen (curé de Notre-Dame des Infornats).

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          Le terme prêtre désigne tout clerc qui peut dire la messe. Le curé est celui qui à la charge d’âme (en latin cura animarum) d’une paroisse de plein exercice. Dans les annexes officient les vicaires qui sont prêtres mais pas curés. Actuellement les deux termes prêtre et curé sont confondus dans le langage courant.